Y a un arbre, je m'y colle, Dans le petit bois de Saint-Amand, Je t'attrape, tu t'y colles, Je me cache, a toi maintenant, Y a un arbre, pigeon vole
Une petite cantate Du bout des doigts Obsedante et maladroite Monte vers toi Une petite cantate Que nous jouions autrefois Seule, je la joue, maladroite
Tire-pas, tire-pas. La vie c'est pas cinema. Joue-pas, pose ca. On perd sa vie a ces jeux la. Tire-pas. Ce n's'ra pas Cine-cinema. C'est suffisant qu
A mourir pour mourir Je choisis l'age tendre Et partir pour partir Je ne veux pas attendre Je ne veux pas attendre J'aime mieux m'en aller Du temps
De quelle nouvelle Babylone, Viennent ces belles amazones Avec leurs franges sur le front. Sont-ce des anges ou des demons ? Qui sont-ils ou qui sont
Sur le grand bassin du chateau de l'idole, Un grand cygne noir portant rubis au col, Dessinait sur l'eau de folles arabesques, Les gargouilles pleuraient
O mes theatres, O mes silences, Mes paradis et mes enfers, Mes tenebres et ma transparence, O mes etes, O mes hivers, O mes velours, O mes amours, O
Vous ne m'avez pas quittee Le jour ou vous etes partie. Vous etes a mes cotes Depuis que vous etes partie Et pas un jour ne se passe, Pas une heure,
Il venait, je ne sais, D'ici, la-bas, de n'importe ou, de nulle part, Et d'ailleurs, on s'en fout, Nous, on l'avait appele l'homme en habit rouge, De
Dans les paniers d'osier de la salle des ventes Une gloire dechue des folles annees trente Avait mis aux encheres, parmi quelques brocantes Un vieux
Il y a si peu de temps, Entre vivre et mourir, Qu'il faudrait bien pourtant, S'arreter de courir, Toi que j'ai souvent cherche, A travers d'autres regards
J'ai eu tort, je suis revenue dans cette ville loin perdue ou j'avais passe mon enfance. J'ai eu tort, j'ai voulu revoir le coteau ou glissaient le soir
Qui est cette femme qui marche dans les rues ? Ou va-t-elle Dans la nuit brouillard ou souffle un hiver glace, Que fait-elle ? Cachee par un grand foulard
Du plus loin, que me revienne, L'ombre de mes amours anciennes, Du plus loin, du premier rendez-vous, Du temps des premieres peines, Lors, j'avais quinze
Ca ne previent pas quand ca arrive Ca vient de loin Ca c'est promene de rive en rive La gueule en coin Et puis un matin, au reveil C'est presque rien
Un beau jour, ou peut-etre une nuit, Pres d'un lac je m'etais endormie, Quand soudain, semblant crever le ciel, Et venant de nulle part, Surgit un aigle
Il pleut sur Nantes Donne-moi la main Le ciel de Nantes Rend mon c?ur chagrin Un matin comme celui-la Il y a juste un an deja La ville avait ce teint
Comme jour, Comme nuit, Comme jour apres nuit, Comme pluie, Comme cendre, Comme froid, Comme rien, Comme un ciel deserte, Une terre sans soleil, Comme