fois qu'on aime d'amour. Ah, pouvoir encore et toujours S'aimer et mentir d'amour Et, bien qu'on connaisse l'histoire, Pouvoir s'emerveiller d'y croire Et
Seine est plus grise Que la Tamise. Ce ciel de brouillard Me fout le cafard Car il pleut toujours Sur le Luxembourg. Y a d'autres jardins Pour parler d'amour
Pour une larme, pour un sourire Qui pourraient venir de toi, Je ferais le mieux et le pire Mais je ferais n'importe quoi. Pourtant le jour et la nuit meme, Quand j'ai le mal d'amour
o dis, emmene-moi, Retournons au pays d'autrefois, Comme avant, dans mes reves d'enfant, Pour cueillir en tremblant, Des etoiles, des etoiles, Comme avant, dans mes reves d
toi, Bien d'autres que toi Ont quitte un jour La maison des amours, Mais jamais deserte Et la porte ouverte, Elle est devenue La maison des amours. On
serai obeissante Quand tes mains caresseront Mes mains, mes cheveux, mes levres. Oui, je serai tres tres douce Quand, a midi, Tu me coucheras Sur un lit d
peux rien : Tes enfants ont besoin de vacances Et chaque mois d'aout, ca recommence. Tu pars avec eux, en Espagne. Je t'imagine et je devine Que pour moi, mon amour
porte qui claque. Il pleut, j'aime le bruit des flaques. Ailleurs, le monde vit, ailleurs Et nous, nous vivons la, mon c?ur Et je m'enroule au creux de toi Et
: Vous m'agacez du bout du c?ur. Vos cris me derangent, je reve, Je reve. Venez donc me parler d'amour A voix basse, dans ce contre-jour Et faites-moi
pareil, je t'aime, Je t'aime. Tu me fais des nuits et des jours Et des jours et des nuits d'amour. Tu me fais la mer et les dunes Et des plages au clair
fille, aux cheveux en bataille Qui cachait ses chagrins dans les jardins perdus Et qui aimait la pluie et le vent et la paille Et le frais de la nuit et
de Septembre Et l'on entend, de loin, s'annoncer les bateaux. Beau temps pour un chagrin que ce temps couleur d'ombre. Je reste sur le quai, mon amour
rengaine, Je vais, je viens, je vire, je me tourne, je me traine, Ton image me hante, je te parle tout bas, Et j'ai le mal d'amour, et j'ai le mal de
campagne endormie, Le silence et puis un cri, Ce n'est rien, un oiseau de la nuit, Qui fuit, Que c'est beau cette penombre, Le ciel, le feu et l'ombre
Ni l'ombre d'un regret, ni l'ombre d'un ennui. Je ne laisserai pas mourir au fil des jours Ce qui fut toi et moi, ce qui fut notre amour. Pour qu'il
Me logeait dans ma chambre Tombent de pourpre et d'ambre De lourdes tentures de soies C'est beau a travers les persiennes Je vois l'eglise Saint-Etienne Et
raccourci a travers champs Et bonjour, me voila. J'etais partie, ce matin, au bois. Bonjour, mon amour, bonjour. Voici les premieres fraises des bois Pour toi, mon amour
de nous dire Au revoir Nous etions bien ensemble Au revoir Les liens qui nous assemblent Au revoir, mon amour Au revoir, mon amour Au revoir, mon amour