Il pleut, Il pleut, Sur les jardins alanguis, Sur les roses de la nuit, Il pleut des larmes de pluie, Il pleut, Et j'entends le clapotis, Du bassin qui
noir, Lentement, les ailes deployees, Lentement, je le vis tournoyer, Pres de moi, dans un bruissement d'ailes, Comme tombe du ciel, L'oiseau vint se poser, Il avait les
une rose Et tant mieux s'il y en a Qui, les yeux pleins de lumiere Ont prefere les combats Pour aller se faire lanlaire Au jardin du bon Dieu Ca n'a
nous sourire Mais nous les comprenons quand meme, Les enfants blonds de Gottingen. Et tant pis pour ceux qui s'etonnent Et que les autres me pardonnent, Mais les enfants ce sont les
?ur egratigne, Car, de les regarder, de les entendre vivre, Avec eux j'ai eu mal, avec aux j'etais ivre, Je ne ramene rien, je reviens solitaire, Du bout
Juste en deuxieme colonne, Y a le voyou du jour, Qui a une petite gueule d'amour, Dans la rubrique du vice, Y a l'assassin de service, Qui n'a pas du
maladroite Si, mi, la, re, sol, do, fa Cette petite cantate Fa, sol, do, fa N'etait pas si maladroite Quand c'etait toi Les notes couraient faciles Heureuses
memoire Cette chambre au fond d'un couloir Assis pres d'une cheminee J'ai vu quatre hommes se lever La lumiere etait froide et blanche Ils portaient l'habit du dimanche Je n
les tempes brulantes, croyant etouffer sous mes pas. Les voies du passe qui nous hantent et reviennent sonner le glas. Et je me suis couchee sous l'arbre et c'etaient les
paroles, Tu me berces amoureusement, Et dans l'herbe, jupon vole, Et s'envolent nos reves d'enfants, Mais un beau jour, tete folle, Loin du petit bois de Saint-Amand, Et loin du
Sur le grand bassin du chateau de l'idole, Un grand cygne noir portant rubis au col, Dessinait sur l'eau de folles arabesques, Les gargouilles pleuraient
Ceux qui nous viennent les mains nues Nous ne voulons plus les entendre On ne peut pas, on n'en peut plus Et tous seuls dans le silence D'une nuit qui n
que, pales, en robe blanche, on les a couchees dans un lit A tant rever que j'en reve, les revoila, mes insomnies. Je rode comme les chats, je glisse comme les
je sois, ils sont la, Mes hommes. Je n'ai qu'a tendre les bras, En somme. Je les regarde venir, Fiere de leur appartenir. C'est beau de les voir sourire
brume et de rosee Je suis la longue dame brune de ta pensee. Chante encore au clair de la lune, je viens vers toi. A travers les monts et les dunes, j
Du plus loin, que me revienne, L'ombre de mes amours anciennes, Du plus loin, du premier rendez-vous, Du temps des premieres peines, Lors, j'avais quinze