Je suis esclave Je suis maitresse De mon image Je n'ai de cesse De parfaire le sillage Du temps qui se manifeste
Je suis insuportable Je ne suis pas frequentable Comme je t'utilise De maniere imprecise Je franchis les mauvaises frontieres Tes
C'est comme de la paraffine Ca se tort, ca degouline Sur le sol, elle s'agglutine Cette impuissante resine Cela inonde et empeste
Si tu m'avouais, que je suis juste un jouet Cela m'amuserait Tu finirais par me ranger, on me collectionnerait Aux regles du jeu je derogerais Tu pourrais
Autour de moi faire un grand vide, Comme dans une bulle de savon. Voila que tu te fais liquide, Et te defile sans me dire non. Quand
Assise derriere la lumiere. Mal coiffee, mal nourrie... Je m'assois devant toi Je ferme les yeux pour mieux te voir, Je me perds pour mieux te croire
De toi, je me dissocie? M?ecarter de ton inertie? Un pas dans les couleurs de tes fards Clouent mes pensees dans ton sillage Au milieu de ton espace
Esperant le vide Je suppose, amorphe Le vacarme reside Et c'est a lui que je m'offre. Rien ne m'est plus intolerable Que la resonance de mes pas sur
Une pincee de rouge et un peu de noir C'est la formule, l' anti brouillard La potion anti-cafard Ca ronge tout ce qui nous separe Tout ce qui
Il suffirait de briser mon silence D'attendre que mon eau s'ecoule Que j'admette enfin quand j'y repense Que tout en moi se serre dans une boule
Mon coeur s'eparpille dans tes pensees Mes yeux s'ecarquillent. Je me suis posee. Mes cheveux s'entortillent autour de tes pieds.