tu sembles si loin si proche a la fois dans l'ordre incertain d'un silence bourgeois voyageuse solitaire entouree de mystere les pages que tu lis nous
Sous un brouillard d'acier dans les banlieues d'Izmir, de Suse ou Sant-fe 6 milliards de pantins au bout de la lumiere qui se mettent a rever d'un nouvel
j'ai longtemps kiffe dans la boue sur de longs chemins chaotiques en transmutant le je en nous dans une alchimie romantique mes actions d'amour d'evaluees
infinitives voiles qui hantez mes doux reves je m'en vais ce matin recueillir votre seve dans l'ambulance tiede qui m'arrache a l'horreur des troubles
Avec nos bidons en fer blanc On descendait chercher le lait A la ferme au soleil couchant Dans l'odeur des soirs de juillet On avait l'age des confitures
souvent je pense a toutes ces nuits ou j'ai tente de m'engloutir les yeux brules par l'insomnie le corps ivre de se detruire dans mes notes d'un souterrain
elle dort au milieu des serpents sous la tonnelle pres des marais les yeux au-dela des diamants qu'elle a incrustes dans ses plaies elle dit c'est pas
frelons hurlant dans nos cranes scorpions rampant dans le crash de nos ames/ serpents visqueux englues dans les squames de nos bourbeuses memoires d'
le ciel bleu sur le St Laurent semble jaillir de l'ocean et je me refais la banane les yeux masques sous mes Ray Ban 2700 tours cap nord-est valises
J'ai rencontre des meufs que j'ai su eviter Mais je crois que la chance n'est pas de ton cote Si les hommes viennent de Mars et les femmes de Pigalle
La lune s'attarde au-dessus des collines & je sens les lueurs des etoiles sous ta peau fleurs de jacaranda & parfum d'aubepine dans cet or de la nuit
le temps passe si lentement & je me sens si fatigue le silence des morts est violent quand il m'arrache a mes pensees je reve de ses tenebres froides